
Camara
RGD
Administration
Détails
Avec l’élection des Maires des Communes et
des députés régionaux, et une décentralisation effective impliquant la
réduction du nombre de Régions à 4, nous rendrons le pouvoir au Peuple. Les
Gouverneurs de Régions seront élus et auront la responsabilité de gérer leurs
Régions. Ils nommeront les membres de leurs gouvernements et dirigeront
pleinement l’Administration Régionale selon les directives nationales.
Les Directions régionales actuelles
deviendront de véritables Ministères régionaux, en charge de la mise en œuvre
des politiques nationales dans leurs Régions. Les Assemblées Régionales
regroupant les députés provinciaux assureront le contrôle de l’action
gouvernementale provinciale. La Province sera dotée d’une autonomie de gestion.
Il sera établi une fonction publique locale dont les modalités de
fonctionnement et les liens avec la fonction publique nationale seront
précisées...Notre Administration n’a pas su répondre aux attentes des citoyens
qu’elle a plutôt considéré comme des sujets.
Elle a souvent oublié qu’elle est au
service des citoyens, et non l’inverse. Une réforme profonde est nécessaire
pour établir une véritable Administration de proximité. A cet effet, le RGD
prévoit une réorganisation de la gouvernance territoriale afin de déconcentrer
et de décentraliser l’administration
Nous devons faire au niveau du village ou du quartier tout ce qui peut y être
fait, avant de remonter vers le District, la Commune ou la Préfecture, par une
politique de décentralisation effective. Les procédures seront simplifiées afin
de satisfaire au plus près les populations. Nous devons faire de la diversité
géographique, économique, sociale, et culturelle dont la nature nous a doté une
source de richesse et d’enrichissement mutuel a tous les niveaux.
Toute la Guinée appartient à tous les
Guinéens. Chaque Guinéen a le même droit que tout autre Guinéen partout en
Guinée. Des mécanismes transparents seront mis en place afin que le peuple soit
consulté sur toutes les grandes priorités nationales.
Pour ce faire, des consultations périodiques seront instituées entre les
autorités a tous les niveaux et les gardiens de nos valeurs traditionnelles
pour s’enquérir d’avantage des problèmes sociaux, mais également pour partager
la situation de l’état des Collectivités et de la nation.Au niveau national, les résultats de ces consultations
feront l’objet de communiqués officiels portés à l’attention du peuple.
Les chefferies traditionnelles qui, jadis
démontraient leur importance au sein notre société, et qui sont maintenant
politisées, piétinées et sans valeur, seront rétablies dans chaque région et
dans chaque préfecture de façon centralisée et reconnues officiellement comme
des Institutions ayant un pouvoir consultatif pour les décisions importantes.
Ces entités, contrairement à la politique
du diviser pour mieux gérer dont elles font présentement l’objet, peuvent bien
être des bons catalyseurs des forces locales et de la cohésion sociale, dans le
but d’apporter à l’administration publique une claire vision de l’aspiration
des populations à la base.
Affaire Sociale
Détails
Les tensions entre l’Etat et les partenaires sociaux se
multiplient dans tous les secteurs (éducation, santé, secteur rural). A cela
s’ajoutent des tensions communautaires suscitées et entretenues entre les
composantes ethniques du pays.
- Assurer à tous les guinéens un accès aux services sociaux de base Les droits à la vie, a la sante, a l’éducation, à l’alimentation et à la justice sont des droits inaliénables pour chacun et pour tous, droits auxquels l’Etat ne saurait faillir.
- Mettre en place une protection sociale adaptée Nous ne disposons pas à ce jour d’un système de protection sociale digne de ce nom. Les mécanismes d’Assurance maladie sont embryonnaires et inopérants.
- La Caisse Nationale de Sécurité Sociale reste méconnue des citoyens et ses services sont peu connus, pratiquement réservés à des privilégiés.
- Le système de retraite,
bien que réservé aux anciens fonctionnaires qui ont cotisés, ne garantit pas
une fin de vie active satisfaisante. Seule la progéniture des personnes âgées
constitue leur garantie de sécurité sociale.
- Les Mutuelles de santé sont inexistantes. Le calvaire des
personnes handicapées est indescriptible. La protection sociale constitue donc
un vaste chantier prioritaire pour une équipe sociale conforme à nos valeurs.
Des programmes de micro-crédits et autres initiatives seront mis en place a l’intention des femmes et des jeunes désireux de mener des activités génératrices de revenus.
Agriculture
Détails
Aucune donnée disponible
Civisme et Droit Humain
Détails
Nul n’est au-dessus de la loi. Respecter la loi commence par le respect de chacun sans distinction d’ethnie, de rang social, d’âge, de profession, de genre ou de religion.Tout citoyen doit rendre compte de la part de responsabilité qui lui est confiée. En matière de gouvernance, nous utiliserons la compétence et l’efficacité comme critères de choix des hommes et des femmes afin de mettre l’Homme qu’il faut à la place qu’il faut pour des résultats probants.
Un accent particulier sera accordé au choix des
hommes. Au niveau national, un comité sera mis en place sous la tutelle de la
Présidence à l’effet de s’assurer du profil et surtout de la probité morale de
chaque candidat avant sa nomination à un poste quelconque de responsabilité.
Des mécanismes similaires seront établis, en toute transparence, à cet effet.
Une charte de bonne conduite sera mise en place pour plus de responsabilisation
Commerce et Industrie
Détails
. Industrie- PME En Guinée
L’industrie représente 34,3% du PIB (2017) et n’emploie que 6% de la population active. Le secteur est dominé par l’industrie extractive. L’industrie manufacturière, réduite à des établissements localisés à Conakry, est de faible importance pour l’économie nationale. Tout un chantier à bâtir.
La politique des Zone Economique Spéciales (ZES) et des Zones Industrielles Spéciales (ZIS) sera encadrer et encourager afin d’en faire une véritable alternative aux mines et de favoriser la mutualisation des charges par une politique d'accompagnement des acteurs du secteur via les zones franches ,ou concession étatique.
Defense et Sécurité
Détails
Les forces de défense et de sécurité jouent un rôle majeur dans la
défense du territoire national et dans le cadre de la régulation des rapports
entre gouvernants et gouvernés, la lutte contre la criminalité, et la
protection citoyenne.
Elles sont à la fois garantes et acteurs du processus de
renforcement de la quiétude sociale et de la promotion d’une paix durable et de
renforcement d’un Etat de droit.
Les relations Citoyen - Corps armés doivent être basées sur la
compréhension des missions dévolues, la complémentarité et la confiance
mutuelle, le respect institutionnel, le civisme et l’engagement patriote à
respecter et faire respecter sans discrimination aucune, les normes sociales et
juridiques établies.
De telles relations
favoriseront l’instauration d’un environnement de quiétude et de prospérité
pour les personnes, les entreprises et les organismes d’appui au développement.
Par l’appui institutionnel, technique et logistique que nous
apporterons, nous relancerons la réforme des forces de sécurité et de défense
initiée en 2012 avec l’appui de nos partenaires techniques et financiers. Cette
réforme, avait le mérite d’œuvrer pour le rapprochement des forces de défense
et de sécurité et du peuple, dont elles sont l’émanation, pour permettre le
développement socioéconomique du pays et le renforcement de la cohésion
nationale.
Nous rétablirons la
confiance entre Corps armés et citoyens et renforcerons le système de sécurité
pour une meilleure protection des citoyens et leurs biens, à travers les
priorités ci-après :
- Renforcer les capacités et
et améliorer le professionnalisme des forces de défense et de sécurité en
matière de prévention et de protection civile, de la lutte contre les crimes
sociaux et le grand banditisme à travers le pays ;
- Doter les forces de
sécurité d’infrastructures et d’équipements à la hauteur des enjeux et
améliorer leur fonctionnalité ; -Rendre l’armée nationale plus opérationnelle
dans ses interventions d’appui pour la paix et la sécurité en Afrique et dans
le monde ;
- Professionnaliser et
contractualiser certains corps de métiers, de sorte qu’une mobilité de métier
soit possible de même qu’un départ à la fin d’un contrat. Ce qui ouvrirait la
possibilité aux jeunes d’expérimenter l’armée comme un véritable corps de
métiers régit par certaines règles du code du travail.
- Impliquer comme par le
passé, les Forces de Défense et de Sécurité dans les activités de développement
(Ponts et Routes, Unités industrielles, Agriculture, etc.) contribuant à son
autonomisation
Le service militaire obligatoire pourrait être rétabli pour une
année à la fin du baccalauréat et avant l’université Diplomatie de
développement Notre diplomatie sera une diplomatie d’ouverture sur le monde, au
service du développement de notre pays, du renforcement des relations de bon
voisinage et de notre engagement dans l’intégration africaine et du respect de
nos engagements
Eau et Electricité
Détails
Avec plus de 1165 cours d’eau dont 3 des 5 grands fleuves importants d’Afrique, qui y prennent leurs sources, seulement 3% de l’important potentiel hydroélectrique d’environ 6.000 MW de la Guinée sont valorisés. La situation énergétique guinéenne est caractérisée par un faible niveau de consommation d’énergie par habitant. Pour accroitre et améliorer l’accès des populations aux sources d’énergie et protéger l’environnement, il est nécessaire de :
- Réduire la dépendance aux sources d’énergie polluantes par l’utilisation de sources renouvelables et de technologies propres (éoliennes)
- Accroitre les investissements dans les infrastructures pour résorber le déficit énergétique chronique - Réhabiliter les centrales existantes
-Renforcer le Partenariat public-privé
- Développer parallèlement aux barrages hydroélectriques, les micro-barrages dont 130 sites aménageables ont déjà été répertoriés, particulièrement pour les zones rurales
- Améliorer la qualité du système de gestion, par :
-L’utilisation du gaz pour les ménages
-La réduction des déperditions électriques du réseau local vétuste,
-La conscientisation de la population sur l’intérêt de la gestion rationnelle de l’électricité,
Economie et Finance
Détails
1. Diversification de l’économie et l’emploi des jeunes En dépit des nombreux atouts, les indicateurs socio-économiques de notre pays demeurent fragiles. Avec une population de 12,7 millions d’habitants et un PIB de 13,4 Mds USD, l’IDH de la Guinée la classe au 175ème rang sur 189 pays en 2018. Plus de la moitié des Guinéens (53%) vivraient en dessous du seuil de pauvreté. Par ailleurs, l’économie reste largement informelle avec une part estimée à plus de la moitié du PIB. L’emploi informel occuperait près de 70% de la force de travail du pays, et l’espérance de vie à la naissance dépasse à peine 60 ans. La pression fiscale, particulièrement faible a 12,5% du PIB en 2018 et 12,8% en 2019, peine à progresser, à cause du faible civisme fiscal, des moyens de contrôle inadaptés et de nombreuses exonérations fiscales. L’encours de la dette publique de la Guinée rapporté au PIB a décliné en 2019, s’établissant à 34,2% du PIB (contre 37,4% en 2018 et 39,6% en 2016), largement en deçà du seuil de 70% fixé par la CEDEAO, classant la Guinée dans la catégorie des pays à risque de surendettement modéré. Le climat des affaires reste miné par la faiblesse du cadre juridique, l’insuffisance des infrastructures énergétiques et de transport (seulement 25% du réseau routier bitumé, à peine plus de 1000 km de chemins de fer, etc.), les lourdeurs administratives et les pratiques de corruption. Le déficit budgétaire s’est détérioré de 1,5% du PIB en 2018 à 2,9% en 2019, suite aux mesures d’atténuation de l’impact de la pandémie de COVID 19. Le cours du franc guinéen (GNF) ne cesse de se déprécier depuis quelques années. Il est passé de 1 797 GNF en 2000 à 9 351 GNF pour un dollar en 2019, en raison notamment du faible niveau de rapatriement des recettes d’exportation des produits miniers. Le RDG mettra l’accent sur l’assainissement du cadre macroéconomique et le maintien de la stabilité, ainsi que la mobilisation efficace des ressources financières nécessaires. Il s’agira aussi de dynamiser les secteurs créateurs de richesse et d’emplois, de promouvoir des actions en vue de prendre en compte l’économie informelle, et de renforcer le partenariat public privé. Pour cela une priorité absolue sera accordée à la création d’un environnement générateur de dynamisme économique, à l’indépendance et a l’autosuffisance alimentaire et énergétique, à l’accroissement du potentiel des ressources humaines, et au choix pertinent des investissements à réaliser ; Il s’agira d’adopter un cadre réglementaire unifié pour toutes les opérations de partenariats, de moderniser et professionnaliser le système de passation des marchés publics, d’améliorer la transparence budgétaire, prendre des mesures fiscales en faveur de l’investissement privé, accélérer l’intégration sous régionale et promouvoir l’industrie de transformation tout en améliorant l’environnement des affaires, renforcer la compétitivité des sociétés et entreprises, ainsi que l’accès au foncier industriel et rural Le manque de financement des initiatives locales reste un véritable obstacle a la contribution des populations au développement économique et social du pays. Le système bancaire guinéen actuel, surtout concentré dans la capitale et les grandes villes du pays, joue un rôle marginal dans le financement de l’économie réelle. En particulier, les crédits octroyés ne touchent ni les femmes, ni les paysans car ils ne sont pas adaptés aux besoins des populations locales. Seules les institutions de microcrédit sont à proximité des ruraux. Pour encourager la création d’emplois productifs, y compris pour les femmes et les jeunes en milieu rural, il faut : - Encourager la mise en place de lignes de crédits dans les institutions financières de proximité souhaitant élargir leur offre vers le milieu rural - Promouvoir des entreprises associatives et coopératives en faveur d’activités génératrices de revenus par la formation et l’accès au crédit. - Permettre aux petits agriculteurs et éleveurs d’accéder au crédit
Education Nationale
Détails
Nous ne pourrons jamais lutter efficacement contre la pauvreté
sans redonner au système éducatif ses lettres de noblesse, comme générateur du
capital humain indispensable à tout développement économique et social durable.
La population scolarisable permettant d’évaluer la demande potentielle
d’éducation atteindra plus de 8 millions en 2030.
Les besoins en infrastructures, enseignants et intrants
pédagogiques devront faire de ce dividende démographique une véritable
opportunité pour le développement national. Le préscolaire est couvert à 87%
par le secteur privé (2016) et l’offre publique quasiinexistante (0,3%).
Dans le primaire, le
secteur public n’abrite que 69% des scolarisés (2016), avec un taux
d’achèvement de 67%, ce qui montre qu’un tiers d’une génération n’atteint pas
le CM2. Malgré l’augmentation du nombre d’établissements, 70% des
établissements dans le primaire n’offrent pas les 6 niveaux d’études, ce qui
contribue au risque des abandons précoces.
Dans le 1er cycle du secondaire l’Etat demeure le principal
fournisseur de service, tandis que dans le 2nd cycle, le privé est le secteur
majoritaire (51% en 2016). L’offre de l’enseignement supérieur porte surtout
sur les lettres et les sciences sociales. 4 grands domaines regroupent 79% des
étudiants : Arts, Lettres et Sciences (27 %), Economie et Gestion (19%), Sciences
techniques, ingénierie et informatique (19%) et Sciences juridiques et
politiques (14%).
Il faut noter que les
diverses crises qui assaillent de nos jours le monde ont permis de savoir qu’il
faut inverser les tendances en matière de transition entre enseignement
secondaire et enseignement supérieur. L’état doit créer des conditions
incitatives pour les élèves à aimer les sciences techniques qui puissent
directement et rapidement apporter une réponse au nouvel ordre mondial.
Malgré le riche potentiel
agropastoral et minier du pays, ces secteurs sont peu attractifs. Une politique
d’orientation et d’incitation doit être menée en faveur de filières en lien
avec les priorités nationales de développement Aussi, l’état garantira
suffisamment de moyens pour le secteur de la recherche scientifique afin de
permettre aux guinéens de démontrer leur talent et leur intelligence dans les
divers domaines qui passionnent et qui permettent de résoudre les questions
énigmatiques de notre existence.
Formation professionnelle en
Guinée, l’apprentissage minimal au primaire offre
un bas niveau de compétences de base en calcul, lecture, écriture et
compréhension, qui sont nécessaires pour les acquisitions dans la formation
professionnelle. Cela explique en partie la difficulté à fournir les cadres
intermédiaires et ouvriers qualifiés dont l’économie a besoin .De plus, les
filières les plus fréquentées concernent le secteur tertiaire.
Les métiers liés au
développement rural ne sont pas mis en valeur dans les offres de formation.
Plus préoccupant, cette formation n’est pas en adéquation avec les besoins du
marché et montre la difficulté du système éducatif à répondre à la demande pour
la modernisation de la production. Les Centres de formation sont focalisés sur
les exigences du secteur public plutôt que de tenir compte des attentes du
secteur privé, plus grand créateur d’emplois.
La satisfaction des besoins du marché de l’emploi ne saurait se
faire sans une formation professionnelle de qualité, levier de croissance
socio-économique et de développement inclusif. Les programmes à mettre en place
viseront 4 objectifs principaux :
- Remettre à niveau les compétences déjà sur le marché de l’emploi
selon une méthodologie adaptée aux différentes catégories professionnelles.
- Relever le niveau de la formation initiale conformément aux normes
internationales, pour permettre aux agents formés de répondre aux besoins du
marché intérieur, et plus tard du marché extérieur.
- Mettre en place des Instituts qui combineront la formation avec
des activités de recherche pour promouvoir de nouvelles initiatives, et
améliorer de façon continue notre productivité, et nos productions. L’état
n’étant pas le seul employeur, le secteur privé sera fortement impliqué dans la
mise en œuvre de cette politique, et la préparation à l’auto-emploi en
intégrant les contenus liés à l’entreprenariat urbain et rural sera un élément
important de ces formations
- Structurer les mécanismes d’apprentissage et leur donner un
contenu standard et de qualité. Tous les ouvriers actuels (maçons, menuisiers,
électriciens, mécaniciens, etc.) disposent d’apprentis dont la formation n’est
pas standardisée, ce qui rend difficile la constitution du corps de métiers
homogène dont le marché a besoin.
En accord avec les différentes corporations, un programme de
formation sera élaboré et les mécanismes d’évaluation précisés. Un diplôme
officiel sera délivré à l’issue de chaque formation, donnant accès au marché de
l’emploi, et qui constitueras une garantie pour tout employeur
Nous ne pourrons jamais lutter efficacement contre la pauvreté sans redonner au système éducatif ses lettres de noblesse, comme générateur du capital humain indispensable à tout développement économique et social durable. La population scolarisable permettant d’évaluer la demande potentielle d’éducation atteindra plus de 8 millions en 2030. Les besoins en infrastructures, enseignants et intrants pédagogiques devront faire de ce dividende démographique une véritable opportunité pour le développement national. Le préscolaire est couvert à 87% par le secteur privé (2016) et l’offre publique quasiinexistante (0,3%). Dans le primaire, le secteur public n’abrite que 69% des scolarisés (2016), avec un taux d’achèvement de 67%, ce qui montre qu’un tiers d’une génération n’atteint pas le CM2. Malgré l’augmentation du nombre d’établissements, 70% des établissements dans le primaire n’offrent pas les 6 niveaux d’études, ce qui contribue au risque des abandons précoces. Dans le 1er cycle du secondaire l’Etat demeure le principal fournisseur de service, tandis que dans le 2nd cycle, le privé est le secteur majoritaire (51% en 2016). L’offre de l’enseignement supérieur porte surtout sur les lettres et les sciences sociales. 4 grands domaines regroupent 79% des étudiants : Arts, Lettres et Sciences (27 %), Economie et Gestion (19%), Sciences techniques, ingénierie et informatique (19%) et Sciences juridiques et politiques (14%). Il faut noter que les diverses crises qui assaillent de nos jours le monde ont permis de savoir qu’il faut inverser les tendances en matière de transition entre enseignement secondaire et enseignement supérieur. L’état doit créer des conditions incitatives pour les élèves à aimer les sciences techniques qui puissent directement et rapidement apporter une réponse au nouvel ordre mondial. Malgré le riche potentiel agropastoral et minier du pays, ces secteurs sont peu attractifs. Une politique d’orientation et d’incitation doit être menée en faveur de filières en lien avec les priorités nationales de développement Aussi, l’état garantira suffisamment de moyens pour le secteur de la recherche scientifique afin de permettre aux guinéens de démontrer leur talent et leur intelligence dans les divers domaines qui passionnent et qui permettent de résoudre les questions énigmatiques de notre existence. Formation professionnelle En Guinée, l’apprentissage minimal au primaire offre un bas niveau de compétences de base en calcul, lecture, écriture et compréhension, qui sont nécessaires pour les acquisitions dans la formation professionnelle. Cela explique en partie la difficulté à fournir les cadres intermédiaires et ouvriers qualifiés dont l’économie a besoin De plus, les filières les plus fréquentées concernent le secteur tertiaire. Les métiers liés au développement rural ne sont pas mis en valeur dans les offres de formation. Plus préoccupant, cette formation n’est pas en adéquation avec les besoins du marché et montre la difficulté du système éducatif à répondre à la demande pour la modernisation de la production. Les Centres de formation sont focalisés sur les exigences du secteur public plutôt que de tenir compte des attentes du secteur privé, plus grand créateur d’emplois. La satisfaction des besoins du marché de l’emploi ne saurait se faire sans une formation professionnelle de qualité, levier de croissance socio-économique et de développement inclusif. Les programmes à mettre en place viseront 4 objectifs principaux : 1. Remettre à niveau les compétences déjà sur le marché de l’emploi selon une méthodologie adaptée aux différentes catégories professionnelles. 2. Relever le niveau de la formation initiale conformément aux normes internationales, pour permettre aux agents formés de répondre aux besoins du marché intérieur, et plus tard du marché extérieur. 3. Mettre en place des Instituts qui combineront la formation avec des activités de recherche pour promouvoir de nouvelles initiatives, et améliorer de façon continue notre productivité, et nos productions. L’état n’étant pas le seul employeur, le secteur privé sera fortement impliqué dans la mise en œuvre de cette politique, et la préparation à l’auto-emploi en intégrant les contenus liés à l’entreprenariat urbain et rural sera un élément important de ces formations 4. Structurer les mécanismes d’apprentissage et leur donner un contenu standard et de qualité. Tous les ouvriers actuels (maçons, menuisiers, électriciens, mécaniciens, etc.) disposent d’apprentis dont la formation n’est pas standardisée, ce qui rend difficile la constitution du corps de métiers homogène dont le marché a besoin. En accord avec les différentes corporations, un programme de formation sera élaboré et les mécanismes d’évaluation précisés. Un diplôme officiel sera délivré à l’issue de chaque formation, donnant accès au marché de l’emploi, et qui constitueras une garantie pour tout employeur
Environnement
Détails
Il n’existe pratiquement pas
d’infrastructures d’assainissement collectif ou semi-collectif d’évacuation et
de traitement des eaux usées à l’exception de Conakry où le réseau d’égouts se
limite à la seule commune de Kaloum .
Il n’existe pas non plus de
latrines publiques hormis quelques-unes mal entretenues dans quelques bâtiments
administratifs, gares routières et marchés de Conakry. Le principal mode
d’évacuation des ordures ménagères est le rejet sauvage dans la nature (espaces
libres, cours d’eau, mer, caniveaux, etc..).
Le ramassage public des ordures ménagères ne
se fait qu’à Conakry et ne concerne que 55,4% des ménages. La Guinée, avec un
taux de déboisement avoisinant les 7%, occupe le rang de 7e parmi les pays qui
déboisaient le plus au monde en 2019 (World Ressources Institute (WRI) La
surexploitation de nos ressources, le braconnage et le trafic des animaux
épuisent notre pays.
Le RGD accordera une
priorité à la sante environnementale qui sera prise en compte dans tous les
domaines : agriculture, alimentation, transports, chauffage, habitat,
assainissement urbain. Il s’agit d’adopter une véritable loi de protection
holistique de l’environnement prenant en compte les écosystèmes dans leurs
globalités, la totalité des milieux et la diversité des espèces, et en
intégrant la population dont la substance dépend de la nature.
Nous arrêterons le déboisement de notre pays,
en prenant entre autres mesures, la vulgarisation du gaz domestique au
détriment du charbon de bois et du bois de chauffe. Nous entreprendrons un vaste
programme de reboisement dans tout le pays, particulièrement autour des têtes
de sources et des zones menacées de sècheresse, ainsi qu’en Région forestière
pour apporter de substantiels revenus aux populations locales.
- Les forêts classées seront
revalorisées, et des forêts communautaires apporteront un plus à l’économie
locale. Les mesures prises porteront aussi sur : .
- La mise en place d’usines de
traitement de déchets ;
- La promotion et le développement
des énergies renouvelables ;
- La promotion de l’agriculture bio et du
recyclage ;.
- La recherche d’approches
innovatrices en vue de l’adoption de comportements favorables à la protection
de l’environnement (utilisation du papier à la place des sachets plastiques,
gestion des ordures ménagères et de la salubrité publique, etc.) ;
- L’accroissement du potentiel de retour sur investissement provenant de l’environnement
Gouvernance et Corruption
Détails
L’objectif de la politique est de conquérir,
organiser et exercer le pouvoir d’Etat pour le bien-être des populations. Or en
Guinée, cette noble vision est reléguée à l’arrière-plan. On remarque de plus
en plus que la politique est entourée de logiques floues et démagogiques
résultant à une infinie incompréhension entre les acteurs de la vie politique
eux-mêmes d’une part, et entre eux et les animateurs de la vie sociale d’autre
part.
Ce sont
les innocents et les plus démunis qui payent le prix de tous ceux qui
entrainent malheureusement des violences avec leur cortège de morts, bref de
souffrances tous azimuts.
La corruption a pris des proportions inquiétantes
et l’impunité qui l’accompagne fait peur à tout esprit épris de justice. Force
n’est plus à la loi ! Le plan d’investissement et de financement de notre
programme sur cinq (5) années nécessite des efforts collectifs afin de soutenir
le changement:
- Dans l’Education, la formation et le renforcement
des compétences
- Dans les infrastructures, le transport et les
équipements collectifs
- Dans la modernisation des administrations
publiques
- Dans la santé
- Dans la transformation agricole le financement
des besoins propres de l’Etat fera l’objet d’une démarche rigoureuse et
transparente, afin d’accroitre les ressources intérieures et restaurer la
crédibilité de l’Etat.
Ce plan sera financé par :
- Une restriction des dépenses de l’Etat : Nous
réduirons fortement le train de vie de l’Etat, et lutterons contre la
corruption, le gaspillage et la gabegie.
- La mobilisation des recettes fiscales aujourd’hui
utilisées à des fins autres que celles auxquelles elles sont destinées.
Dans la
confiance retrouvée avec les partenaires techniques et financiers, l’Etat
utilisera son potentiel pour mobiliser les ressources financières nécessaires
aux investissements pertinents
Jeunesse, Art, Sport et Culture
Détails
2. L’emploi des jeunes
La problématique de l’emploi particulièrement des jeunes concerne
tous les pays africains, ils représentent actuellement 60% des chômeurs africains.
Le privé informel absorbe 71% de la population active, avec un sous-emploi et
des salaires dérisoires. Plus des ¾ des chômeurs de longue durée sont des
diplômés du supérieur ou du professionnel.
Les secteurs pour lesquels il est difficile de trouver des
employés convenables sont ceux qui exigent des qualifications techniques. Nous
devons renforcer la législation en matière d’emplois (code minier, code des
investissements, code du travail), en termes de formation, d’emplois, et de
préférence à accorder aux entreprises guinéennes.
La culture doit être
reconnue comme le fondement permettant d’intégrer les politiques centrées sur
l’humain et celles s’articulant autour de l’environnement physique. On constate
une déconnexion entre les stratégies fondées sur l’environnement physique et
celles centrées sur l’humain.
Alors que les stratégies
fondées sur l’environnement physique donnent la priorité aux biens matériels,
l’intégration de la culture renforcera le sentiment d’appartenance à une même
communauté ainsi que l’habitabilité de l’environnement.
La culture peut également renforcer l’unité nationale, notamment
grâce à la valorisation de monuments et autres lieux porteurs d’identité
nationale. En ce sens, la ville est une « construction culturelle » dans laquelle
les structures bâties et les espaces ouverts sont étroitement liés au tissu
social. Depuis l’indépendance, la musique, le théâtre, le cinéma et le folklore
constituent l’essentiel dans les manifestations culturelles en Guinée. Le pagne
guinéen, (kindeli) a ses animations annuelles.
La comédie, avec des
comédiens locaux talentueux, est en ébullition. Les représentations
folkloriques notamment nationales sont en perte de vitesse, exceptées les
danses rituelles lors de cérémonies communautaires. Le musée national de
Conakry et les musées des régions naturelles, méritent plus d’attention pour
être bien fréquentés.
La culture envisagée comme vecteur d’activités, incluant les
patrimoines matériel et immatériel, et les industries créatives, est en
elle-même un puissant vecteur de développement. Pour tirer davantage de
bénéfices des activités culturelles, il faut :
-Assurer la formation en gestion du patrimoine des entrepreneurs
culturels afin de saisir les opportunités numériques dans le contexte de la
mondialisation.
- Encourager le développement d’entreprises culturelles locales
pour mettre en valeur nos coutumes et traditions. Un inventaire exhaustif du
patrimoine culturel matériel et immatériel, des industries culturelles et
créatives doit être fait. Des politiques et stratégies doivent être conçues
selon une approche participative impliquant toutes les parties prenantes et les
communautés.
Les modalités de financement seront recherchées, et des
institutions et structures de gouvernance efficaces mises en place.
- Promouvoir les valeurs et
le savoir-faire endogènes dans les stratégies de développement pour amener
chaque guinéen à aimer et promouvoir notre diversité culturelle. L’Etat
encouragera et soutiendra les initiatives de promotion culturelle et touristique
Tout en valorisant nos langues nationales, nous conserverons le français comme
langue officielle.
Un Institut National des Langues nous permettra de tirer profit de
cette diversité, de favoriser l’interaction entre nos langues et faciliter la
communication entre les populations de notre pays.
Sport en Guinée,
Le sport dominant est le football. Les autres sports (basket-ball,
athlétisme, natation, arts martiaux, etc. sont peu considérés. Le développement
du sport est entravé surtout par l’insuffisance et le mauvais état des infrastructures et des équipements, ainsi que
la faiblesse du financement.
Le financement de l’Etat
est nettement insuffisant face à la demande sociale de plus en plus forte (74%
de la population a moins de 35 ans). Cependant le sport constitue un levier de
développement économique contribuant à la création d’emplois, au dynamisme de
l’économie et à la bonne santé d’une population. Un esprit saint dans un corps
saint.
La pratique du sport doit être réintroduite dans les programmes
scolaires afin de favoriser la découverte et la pratique de toutes les
disciplines. Il existe un fort besoin de renforcement des capacités par la
création d’institutions de formation de qualité pour les dirigeants sportifs,
les entraineurs, les cadres et animateurs de la Jeunesse, et une meilleure
gouvernance des associations de jeunesse et des structures non-gouvernementales
de gestion du sport.
Justice
Détails
Le système judiciaire
guinéen est confronté à des obstacles de poids qui amenuisent la confiance des
citoyens en leur justice. Peu indépendante du pouvoir exécutif et exercée par
des personnes dont la nomination et le statut peu protecteur ne constituent pas
des garanties minimales, la justice en Guinée reste peu accessible.
Elle souffre de moyens très insuffisants tant
en personnel formé qu’en matériel et ne traite pas le contentieux dans des
délais raisonnables et l’exécution des peines fait défaut.
Le système carcéral soufre d’un manque criard
de moyens et la situation des personnes en détention est inhumaine, dont celles
en détention provisoire, sont entre autres les plus cruelles manifestations de
ce dysfonctionnement. Le RGD s’engage dès son arrivée au pouvoir à procéder à
la réorganisation du système judiciaire à l’effet de le rapprocher davantage
des populations.
Des tribunaux
régionaux seront mis en place, l’édifice qui servira à cet effet, englobera
l’ensemble des juridictions territoriales. Concernant la politique carcérale,
le RGD renforcera la formation des gardes pénitentiaires dans les différentes
matières du droit relatives à la protection de la vie humaine.
Pour ce faire,
la construction de nouvelles maisons d’arrêt est indispensable dans les huit
régions administratives. Le choix des magistrats se fera sur la base de
compétence, et pour leur faciliter l’exercice plein et désintéressé de leur
fonction, une indemnité de judicature sera allouée en fonction des grades et de
l’ancienneté. Des bourses seront allouées chaque année pour le renforcement de
capacités.
L’État et
l’ensemble des corporations du système judiciaire se concerteront à l’effet
d’assurer une coopération basée sur le respect mutuel. Le RGD s’engage avec
l’appui des partenaires à construire dans les meilleurs délais possibles, des
édifices dignes de temple de « Thémis » dans chacune des huit régions
administratives, pour faciliter le bon fonctionnement du système judiciaire.
Dans une seconde phase, il en sera de même pour les autres niveaux déconcentrés.
Media et TIC
Détails
L’information et la Communication sont des
conditions indispensables pour le développement d’un état de droit. Les
citoyens veulent savoir, bénéficier du pluralisme de la presse, pouvoir
s’exprimer, critiquer, proposer. Une enquête de Slideshare (2015) indique que
la première source d’information des Guinéens est la radio (83%), suivie par la
télévision (46%) et la presse écrite (16%).
Les médias ne seront plus les porte-voix d’un pouvoir
quelconque. Ils assumeront librement et de façon responsable, leur rôle
d’information, d’éducation, de communication et de moteur du développement
national. Pour renforcer la démocratie, il convient de :
Une fiscalité transparente du secteur des
télécommunications peut, compte tenu du potentiel du secteur, constituer un
levier économique important.
Promouvoir l’établissement de médias
indépendants pouvant fournir une information non partisane et développer un
espace public pluraliste.
Moderniser les infrastructures publiques et
renforcer les capacités des professionnels des médias, ainsi que leur accès aux
TIC.
Les Télécommunications
:
Les télécommunications constituent un véritable moteur sur lequel pour la Guinée pourrait s’appuyer pour le développement d’une économie modernes. Entre autres mesures, le RGD envisage les approches suivantes :
- Favoriser l’accès des populations à internet grâce aux ressources du service
universel équitablement réparties sur tout le territoire national ;
- Capitaliser les ressources générer pour
encourager la formation dans ce domaine Inciter la création de contenu sur le plan national ;
- Adapter la règlementation à l’évolution des
enjeux économique et sociaux
- Encourager la concurrence sur le marché de
l’innovation ;
Mine
Détails
Le potentiel minier de la
Guinée n’est plus à démontrer. La bauxite demeure le minerai le plus abondant
avec 20 milliards de tonnes de réserves prouvées, faisant de la Guinée le 3eme
producteur mondial. Le sous-sol guinéen contient aussi d’importantes réserves
de fer et de nombreux autres minerais (nickel, graphite, calcaire, chrome,
cuivre, et uranium).
L’or et le diamant ont un poids plus que
marginal pour l’économie guinéenne. A cela s’ajoute le potentiel en
hydrocarbures sur le plateau continental jusqu’à 20 km des côtes maritimes.
Le secteur minier produit
plus de 90% des exportations du pays, plus de 80% des devises issues des
exportations. Il a attiré plus de 90% des investissements directs étrangers en
2011 mais ne représente que 17% des recettes fiscales, 12% du PIB et 2,6% des
emplois en 2017.
Malgré tous ces atouts, la
Guinée n’a pas tiré profit de ses réserves. Les retombées à ce jour sont jugées
décevantes. La population est pauvre et le taux de chômage des jeunes ne baisse
pas.
Sur le plan
environnemental, l’extraction et la production minière ont un impact fort
dommageable. La participation de la Guinée au processus de Kimberly en 2013
pour lutter contre le trafic des diamants bruts, et son adhésion à l’ITIE en
2005 sur la transparence des revenus miniers n’ont nullement changé la
situation des populations.
La Guinée ne dispose pas
d’infrastructure industrielle en mesure de transformer la bauxite qui est
exportée brute, privant ainsi le pays d’un meilleur bénéfice. Le potentiel
hydroélectrique du pays incite cependant les investisseurs à réfléchir au développer
d’une filière de transformation sur place.
L’augmentation
de la production de la bauxite et l’entrée en application du nouveau code
minier n’ont pas résolu le chômage endémique et l’absence de croissance
inclusive locale. Les Sociétés minières emploient peu de main d’œuvre locale,
et utilisent des moyens de production modernes qui limitent le besoin en
travailleurs non qualifiés.
Le choix de promouvoir le
développement de la Guinée à partir de l’exploitation minière comporte des
défis majeurs. En effet, l’extraction minière est grande consommatrice d’eau,
utilisatrice de produits toxiques (cyanure, mercure, etc.).
Le caractère intensif de cette exploitation explique l’impact négatif considérable qu’elle a sur l’environnement et la biodiversité en général, mettant particulièrement à mal l’agriculture et l’élevage par la pression qu’elle exerce sur les ressources hydriques et naturelles. Pour que la Guinee tire pleinement profit de ses ressources minières, elle prendre des mesures énergétique.
Les Sociétés minières
devront, à qualifications et expériences égales, employer en priorité des
nationaux, adopter une politique de formation et de perfectionnement pour un
transfert progressif de savoir-faire et d’expertise, et si nécessaire, mettre
en place un plan de nationalisation progressive des postes occupés par les
expatriés.
Les Sociétés contribueront au renforcement des
capacités techniques des PME et PMI locales qu’elles utiliseront en priorité.
Des lycées professionnels et institutions universitaires contribueront à la
mise à disposition de ressources humaines qualifiées dans tous les corps de
métiers. Un effort sera fait pour une transformation locale et progressive de
la production minière.
Améliorer la
gestion et les revenus du secteur minier Nos ressources minières bien que
considérables, ne sont pas inépuisables. Elles doivent être gérées au mieux
pour profiter à tous, sans compromettre la qualité de l’environnement pour les
générations futures.
Le désordre et le flou
actuels dans la gestion du secteur minier doivent laisser place à une gestion
règlementée et transparente ainsi qu’un excellent suivi du cadastre minier, des
titres accordés, des contrats d’exploration et d’exploitation, du transport et
de la vente des ressources.
Toutes les
informations relatives à cette gestion seront rendues publiques.
Pêche et Elevage
Détails
L’élevage n’a pas bénéficié de beaucoup
d’attention et d’accompagnement en Guinée. Elle est restée familiale et
artisanale, malgré son énorme potentiel pour l’amélioration des revenus des
ménages.
Afin de devenir un pilier important de notre
développement, la Guinée doit améliorer sa productivité et la compétitivité de
ses productions animales. Plusieurs actions doivent être entreprises et ou
renforcées :
• Créer de véritables filières animales
prioritaires ;
Améliorer la disponibilité des produits vétérinaires, aliments et plantes fourragères pour augmenter le rendement et la qualité de la viande ;
- Développer la recherche vétérinaire à travers l'amélioration génétique des animaux adaptés à notre climat et plus rentable;
- Règlementer et renforcer les conditions d'abattage des animaux;
- Promouvoir l'élevage domestique particulièrement pour les familles les plus vulnérables;
- Investissement et l'initiative privée en faveur de l'élevage, de pêche et sylviculture,
Malgré l’énorme potentiel halieutique de la Guinée, la production locale
ne permet pas à ce jour, de couvrir les besoins nationaux. Ceci s’explique
entre autres par la mauvaise gestion du secteur, la corruption, la forte
focalisation sur la pêche maritime, l’exploitation et l’exportation frauduleuse
Le secteur de la pêche mérite d’être renforcé
avec la réalisation d’aménagements hydrauliques et halieutiques, la promotion
de la pisciculture et l’ensemencement des marres, etc.
De nouvelles espèces peuvent être considérées
au besoin. Pour une couverture nationale effective, la chaine de froid et les
techniques de conservation/transformation seront renforcées des lieux de pêche
jusqu’aux lieux de commercialisation les plus éloignés.
Politique Etrangère
Détails
Sur le plan international, à l’instar de nos voisins, nous ferons la promotion des compétences guinéennes pour une meilleure représentativité dans les institutions sous-régionales, régionales et internationales.
Les cadres guinéens qui évoluent dans ces
structures sont abandonnés à eux-mêmes et ne bénéficient pas de l’appui et de
l’accompagnement de leur Gouvernement de leur pays dans leur développement de
carrière.
Santé Publique
Détails
Repenser le système de
santé La situation sanitaire en Guinée reste très préoccupante. Elle se
caractérise par une mortalité maternelle, néonatale et infanto juvénile élevée,
et un profil épidémiologique dominé par les maladies transmissibles (paludisme,
Infections, Respiratoires Aigües, maladies diarrhéiques), ainsi que les
pathologies liées à la grossesse, à l’accouchement, et aux IST/VIH/Sida.
La couverture effective
des interventions essentielles de santé est très faible, avec de très grandes
disparités entre villes et campagnes. A cela s’ajoute la faible qualité des
services, l’insuffisance et la mauvaise répartition spatiale du personnel de
santé, leur forte mobilité, et une grande frustration au regard de leurs
conditions de vie et de travail, et le manque de perspective de développement.
Les pratiques de
corruption et l’absence d’assurance maladie réduisent de façon drastique
l’accès des populations nécessiteuses aux soins de santé de qualité.
En Guinée le malade et sa famille supportent plus
de 65% des coûts de santé, marginalisant encore plus les plus démunis. Le
financement du secteur de la santé repose en grande partie sur les familles et
les partenaires techniques et financiers.
Les centres de santé
n’offrent pas toujours tout le paquet de services. Les hôpitaux préfectoraux
offrent quelques spécialités de base (chirurgie générale, pédiatrie, et la
gynéco-obstétrique. Les services spécialisés complémentaires pour les hôpitaux
régionaux ne sont pas partout opérationnels, tandis que les hôpitaux nationaux
peinent à offrir les services tertiaires, former et mener les activités de
recherche.
On note une véritable
crise de confiance entre le personnel de santé et la population. La catégorie
des Assistants sociaux aujourd’hui oubliée, devrait être pleinement intégrée au
système de santé, pour accompagner les patients tout au long de leurs parcours
dans le système de santé et veiller à ce que leurs droits et leurs besoins
soient considérés.
Il faut noter que le
secteur privé s’est développé d’une manière incontrôlée ces dernières années
dans le pays. La corruption et le manque de suivi des autorités ont favorisé
cette prolifération des centres de soins où pour la plupart, les populations
s’y rendent comme pour mourir.
Il devient donc urgent
de repenser le système de santé, et favoriser l’accès des populations à des
services de qualité, à travers une Couverture Sanitaire Universelle, des
ressources humaines qualifiées, motivées et disponibles, et des mesures
incitatives pour le déploiement d’Agents dans des zones défavorisées ou
éloignées.
Tourisme et Hôtellerie
Détails
La Guinée a du mal à se vendre sur le plan touristique et tire malheureusement très peu de revenus de l’exploitation touristique. Cependant son potentiel touristique est riche, d’origine naturelle et varié, mais peu développé à cause de très nombreux facteurs et contraintes comme le non-aménagement des sites, la faiblesse des infrastructures (eau, énergie, routes), des moyens de production touristique, et des ressources humaines de qualité.
La
promotion de ce secteur nécessite une politique ambitieuse, un recensement
exhaustif du potentiel national, la promotion de leur attractivité, le
développement d’un ambitieux programme d’aménagement et de réhabilitation, et
l’amélioration de leur accessibilité, et la professionnalisation des différents
acteurs.
Un
accent doit être mis sur la formation et le développement d’entreprenariats
spécifiques au secteur du tourisme. Dans un contexte de mondialisation et de
compétitivité, aucun développement ne sera possible sans ressources humaines de
qualité, (Agents de l’état, forces de sécurité, artisans, etc.) et répondant
aux normes internationales, et sans créer un environnement attractif mettant en
relief la traditionnelle hospitalité de nos populations.
Artisanat
L’Artisanat
guinéen est riche et varié. Mais ce secteur, très lié au tourisme, est lui
aussi faiblement développé. Le RGD favorisera l’accroissement de la production
artisanale par une professionnalisation du secteur, le développement et
l’équipement d’infrastructures appropriées, le renforcement des capacités techniques
des acteurs concernés et la mise en place de mesures financières incitatives
Nous encouragerons le tourisme
d’Affaires, pour agrémenter les visites des hommes et femmes d’Affaires et leur
faire découvrir la beauté humaine et naturelle du pays, C’est à ce prix que
nous pourrons assurer une large redistribution du fruit de la croissance dans
le domaine du tourisme au profit de tous.
Transport et Travaux Publics
Détails
Aucune donnée disponible
Urbanisme et Habitat
Détails
La République de
Guinée connaît une croissance accélérée et un taux d’urbanisation élevé,
aujourd’hui, un peu plus d’un Guinéen sur trois (35 %) vit en milieu urbain.
Conakry regorge de près de la moitié de la population urbaine avec une
croissance rapide (6,1 % en moyenne par an).Il existe une politique de l'habitat et d'urbanisation
mais celle-ci n'est pas mise en œuvre, ce qui explique une urbanisation
désordonnée et l’existence d'un nombre relativement important de taudis.
Cette absence de cadre légal et réglementaire
crée une forte insécurité foncière, des mécanismes particuliers de financement
des logements, des lotissements sommaires et une mauvaise qualité des
constructions. Les populations urbaines vivent dans des conditions dégradées ou
insalubres, avec une quasi absence de viabilisation des terrains ainsi que de l’éclairage
public.
L’habitat spontané occupe une part importante de l’espace urbain ; le réseau d’eau potable s’est dégradé ; la collecte des ordures ménagères est insuffisante tout comme les moyens de transport collectif .L’habitat en Guinée reste très préoccupant. Il n’existe aucune politique d’habitat permettant à la population, surtout les plus pauvres d'avoir un accès au logement.
L’urbanisation accélérée, le taux de croissance démographique et surtout l’insuffisance et l’offre en matière de logement se sont traduits par un développement important de l’habitat précaire. La mauvaise qualité des matériaux de construction ;
les constructions bâties sur des terrains inondables, pollués ou sujets aux glissements, le surpeuplement des parcelles et la promiscuité, entravent fortement la sécurisation foncière du logement.
Les villes et les
villages du pays sont encore caractérisés par l’anarchie dans l’occupation des
sols et dans la construction des logements. On note un déficit en
infrastructure et services sociaux de base et une dégradation drastique de
l'environnement et du cadre de vie de la majorité des citadins.
Alors il convient de savoir que les problèmes d’habitat se posent avec acuité aussi bien en milieu urbain que dans les campagnes où les habitants ont des ressources financières très limitées.
-
Favoriser la création de larges liaisons nord-sud le long de la presqu'île.
Le RGD mettra en place une politique nationale de l’habitat qui permettrait de donner un cadre global de référence et des solutions en matière d’habitat accepté par tous les acteurs, entre autres solutions :
- Restructurer les zones spontanées à travers le pays ;
- Aménager de nouvelles parcelles pour limiter les développements spontanés
- Aménager l'habitat autour de structures dédiées a la vie sociale :école, centre de santé, espace de jeux etc...
- Unifier le réseau urbain actuellement désarticulé ;
- Améliorer l'équipement des lotissements périphériques;
- Améliorer durablement les accès au centres urbains et la circulation interne
Axe 3 : De la Redynamisation de l’Economie nationale